/fdata%2F0282036%2Favatar.png){kind=avatar}
La vengeance de Dieu
2 Rois
Tu frapperas la maison d'Achab, ton maître, et je vengerai sur Jézabel le sang de mes serviteurs les prophètes et le sang de tous les serviteurs de l'Éternel.
Toute la maison d'Achab périra; j'exterminerai quiconque appartient à Achab, celui qui est esclave et celui qui est libre en Israël,
et je rendrai la maison d'Achab semblable à la maison de Jéroboam, fils de Nebath, et à la maison de Baescha, fils d'Achija.
Les chiens mangeront Jézabel dans le champ de Jizreel, et il n'y aura personne pour l'enterrer.
Ici nous sommes à des générations passées après la mort de Naboth dont Dieu avait promis la vengeance. Pour mieux comprendre de quoi il s´agit, je propose de lire 1 Rois 21 : 1-19
Le premier acte de vengeance de Dieu commença avec la mort du roi Achab dans 1 Rois 22 : 38 Lorsqu'on lava le char à l'étang de Samarie, les chiens léchèrent le sang d'Achab, et les prostituées s'y baignèrent, selon la parole que l'Éternel avait prononcée.
Si les témoins de la mort de Naboth avaient attendu que Dieu continue sa vengeance en faisant aussi périr Jézabel qui était une organisatrice du meurtre de Naboth et ne voyaient rien venir, ils auraient pu se poser la question de savoir où est passé le Dieu juste que l´on connaît si bien.
Cependant Dieu prend son temps pour faire les choses et lorsque Il le fait c´est avec perfection. Non pas comme un homme mais comme Dieu. Le Seigneur avait prévu la mort de Jézabel et lorsque Il finit sa vengeance, il fait aussi mourir toute la maison d´Achab en sorte qu´il ne reste plus personne qui ait un lien de parenté avec Achab sur la terre.
Des générations passées, Dieu finit par faire mourir Jézabel d´ une facon horrible. Lire 2 Rois 9.30 Jéhu entra dans Jizreel. Jézabel, l'ayant appris, mit du fard à ses yeux, se para la tête, et regarda par la fenêtre.
Comme Jéhu franchissait la porte, elle dit: Est-ce la paix, nouveau Zimri, assassin de son maître?
Il leva le visage vers la fenêtre, et dit: Qui est pour moi? qui? Et deux ou trois eunuques le regardèrent en s'approchant de la fenêtre.
Il dit: Jetez-la en bas! Ils la jetèrent, et il rejaillit de son sang sur la muraille et sur les chevaux. Jéhu la foula aux pieds;
puis il entra, mangea et but, et il dit: Allez voir cette maudite, et enterrez-la, car elle est fille de roi.
Ils allèrent pour l'enterrer; mais ils ne trouvèrent d'elle que le crâne, les pieds et les paumes des mains.
« Triste fin » pourra dire quelqu´un mais je conseillerai vraiment de lire tous les actes d´Achab et de Jézabel pour comprendre pourquoi Dieu leur accorda une fin aussi horrible.
Avant lorsque quelqu´un me faisait mal, ça pouvait devenir l´objet de mes prières pendant des jours pour que Dieu ne me venge pas et éloigne sa colère de la personne qui m´a fait mal. Je le faisais parce que j´avais entendu dire que c’était mieux ainsi parce que le mal qu’on pouvait souhaiter à l´autre pouvait se retourner contre nous et aussi parce que je savais que la vengeance de Dieu par rapport à la vie de sa fille pourrait être vraiment terrible.
Un jour alors qu´on m´avait sérieusement fait mal, je me suis posé la question de savoir pourquoi toutes les fois que j´offensais quelqu´un je payais d´une façon ou d´une autre pour la faute commise. Du moins Dieu rendait justice aux les personnes que j´avais blessées mais en ce qui me concernait, toutes les fois que quelqu´un me faisait mal, Dieu ne me vengeait jamais. Jamais il ne me rendait justice. Au contraire j´avais l´impression que les personnes qui m´offensaient continuaient leur vie et arrivaient même à prospérer. C´est alors que j´ai posé la question à Dieu de savoir pourquoi les choses étaient ainsi et Il m´a montré les nuits où je priais pour demander Sa compassion pour la vie des personnes qui m´offensaient et comment je demandais qu´Il ne me venge pas pour les fautes de ces personnes. Et j´ai compris.
J´ai encore compris ce jour que ce n’était pas aimer ces personnes que de ne pas permettre que Dieu me rende justice en me vengeant.
L´apôtre Paul l´illustre très bien dans 1 Corinthiens 5. 1
On entend dire généralement qu'il y a parmi vous de l'impudicité, et une impudicité telle qu'elle ne se rencontre pas même chez les païens; c'est au point que l'un de vous a la femme de son père.
Et vous êtes enflés d'orgueil! Et vous n'avez pas été plutôt dans l'affliction, afin que celui qui a commis cet acte fût ôté du milieu de vous!
Pour moi, absent de corps, mais présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent, celui qui a commis un tel acte.
Au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus,
qu'un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus.
Lorsque Dieu rend justice aux personnes que j´ai offensé je souffre dans ma chair et j´apprends à travers cette souffrance le mal que j´ai pu causer aux autres. Par la suite la repentance qui suit est vraiment salutaire pour ma marche avec le Seigneur. Alors si je suis autant bénie par le fait que Dieu rende justice à ceux que j´offense, pourquoi est ce que je ne voudrais pas que Dieu me rende justice?
Soyons sûrs que Dieu est juste et que même si je prie pour que la justice de Dieu ne se fasse pas sur les personnes qui m´ont offensée, c’est une peine perdue parce qu´un jour où l´autre Dieu me rendra justice, et ce jour pourra être dangereux pour ces personnes puisqu´il pourra être le jour du jugement où ces personnes n´auront plus la possibilité de se repentir. En quoi aurai-je été utile à ces personnes en priant pour elles ? Tout simplement en rien !
La justice que Dieu nous rend ici sur terre est aussi dans le but de donner une leçon aux autres afin que ceux qui apprendraient ce qui s’était passé sachent qu´il y a un Dieu qui punit pour les fautes.
Elle est aussi dans le but de réparer l´honneur qui a été sali chez une de ses merveilleuses créatures.
En effet, je m´étais rendue compte que j´avais tellement laissé les gens dire n´importe quoi sur ma personne en priant pour que Dieu ne me venge pas, que des années plus tard, la laideur de l´image que ces personnes avaient faite sur moi allait grandissante dans l´esprit des autres personnes. Personne n´avait rétabli la vérité sur ma réputation et je ne me gênais pas pour que cette réputation soit rétablie jusqu´au jour où je me suis retrouvée en train de perdre des personnes que j´estimais comme des amis. Les évènements passés, sans que Dieu n´intervienne pour me venger, avaient amené mes proches à penser qu´il devait y avoir une bonne raison pour que des rumeurs comme celles qu´on a eu à faire sur moi soient vraies. J´ai reçu une étiquette dans leur esprit et je me suis retrouvée l´étiquette collée à mon front contre mon gré par des personnes que je pensais m´aimer. Et je les comprends ! Si j´avais demandé à Dieu de me venger depuis le départ, ces amis ne se seraient pas trouvés en train de me juger par cette étiquette qu´ils m´avaient collée au front. En somme ils ne se seraient pas trouvés en train de pécher car c´est pécher que de coller une étiquette sur le front de quelqu´un surtout lorsque ça ne lui correspond pas. Il ne s´agissait pas seulement de mon honneur qui avait été bafoué, mais aussi surtout du fait que Dieu ne m´ayant pas rendu justice dans les affaires précédentes cela avait amené un grand nombre à pécher contre Dieu et moi. Pourtant si Dieu m´avait rendu justice, ils se seraient gardés non seulement de me faire mal mais aussi de pécher.
Ainsi donc, il est important de comprendre que ce n´est pas rendre service à la personne qui t´offense et à ton entourage que de demander à Dieu de ne pas te rendre justice. C´est d´ailleurs égoïste.
Demander à Dieu de rendre justice est mieux. Soyons sûrs que nous n´aimons pas ces personnes que nous voulons protéger plus que Dieu. Alors si Dieu veut rendre justice il le fera aussi avec amour et compassion. Nous ne pouvons apprendre à Dieu à faire son travail. Si Dieu a institué la justice c´était pour une bonne raison, et prions pour les personnes qui nous offensent afin que Dieu nous rende justice ici sur terre pour les amener à la repentance. Voilà l’attitude qui est salutaire pour le salut de leur âme.
Que le Seigneur te bénisse !
Eugenie Lonmene N.
